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à demi-mot
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9 septembre 2008

Mété eau

Aujourd’hui selon la météo, il devait faire chaud avec une légère dégradation en soirée. Ce n’est pas l’avis de ma chemisette, ni de mes cheveux trempés à l’heure du déjeuner.

De cinq choses l’une : Soit, ce matin, j’ai malencontreusement réglé ma radio sur « France Bleue Nouvelle Calédonie », soit j’ai des cheveux tellement gras que je pense qu’ils sont mouillés, soit j’ai déjeuné à l’heure du dîner, soit les nuages ont l’esprit de contradiction, soit les météorologues sont vexés de s’être plantés lors du premier avril (en annonçant pour une fois de bonnes prévisions croyant nous faire une farce) et font eux même une dépression avec les conséquences que l’on connaît sur leurs pronostics. Mais ne noyons pas le poisson (d’avril), car il y a problème. Analysons la situation sans précipitation et ne mettons pas la pression sur une profession qui n’a pas le vent en poupe, tant il est vrai que ce ne sont pas les météorologues qui font la pluie et le beau temps. Alors que faire ? Eh ! bien, c’est tout simple, il suffit, pour coller à la réalité, de rebaptiser les saisons comme le firent, pour les mois, nos camarades révolutionnaires en 1793, et ainsi nous n’attendrions plus l’été ni l’hiver, et nous ne risquerions plus d’être déçu. Je propose donc de rebaptiser les saisons comme suit : « Urinaire » pour l’été, « Stationnaire » pour l’automne « Démissionnaire » pour l’hiver et « intérimaire » pour le printemps.

Ne riez pas les amis, si nous n’agissons pas, une profession risque de faire les frais (c’est le cas de le dire) de cet état de fait, puisque nos dirigeants sont capables de  supprimer des spécialistes qui nous annonceraient systématiquement le mauvais temps. Alors, entre nous, laissons les météorologues se tromper sans leur jeter la pierre qui risquerait de faire des ricochets.

Précision: Je suis conscient de la catastrophe qui frappe actuellement les Antilles et touche ,encore une fois, des populations déjà extrêmement défavorisées. Ce billet n’a de sens que s’il est lu dans l’esprit sarcastique, tentant à révéler notre capacité parfois indécente à souvent faire cas de nos si petites misères. Merci.

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Commentaires
C
et tes jeux de maux... euh mots !!! Vilain monsieur le temps et pas gentils du tout ceux qui l'annoncent ! Nous ici ça va (rires) Bizzzzzzz
M
Oui mais...<br /> De la pluie et du beau temps on peut en parler comme Brassens,Tachan, l'ami des jardin,Bernard Revel,Brel...<br /> Tout est dans la manière ;^)<br /> <br /> " C'est demain qu'il vente, aujourd'hui le ciel est bleu "
Z
Voyez-vous, mes amis, quand on a pas d'inspiration, on parle de la pluie et du beau temps. J'implore votre pardon de m'amuser de certaines dépressions.
R
et pourtant le sujet n'est pas amusant....<br /> mais tu m'as bien fait rire !<br /> toujours autant de talent pour conter l'histoire...<br /> parcontre urinaire !<br /> tu trouvres que c'étaient juste quelques fuites ?<br /> les averses que l'on s'est pris sur le poil !!!<br /> ben fois d'noiraude, meme dans l'61, des déluges pareils !!!<br /> du jamais vu .
M
Suis preneuse des "degrés à revendre " de JO ;o)<br /> <br /> Elle me parait bien séduisante votre idée de "rebaptiser" les saisons, et pourquoi pas, soyons fous! tous les mois de l'année, Zigomo le rhapsode ;^) <br /> Il faudrait juste trouver du temps pour désengourdir les muses,aiguiser les idées...<br /> <br /> Ce temps qui cavale, insouciant, féroce, et laisse si peu de place aux mots pour rêver et tendre des miroirs de couleurs au quotidien, entrebailler les portes de cet imaginaire qui enchante les heures...<br /> <br /> Quelques minutes pour remercier celui qui me fait sourire, rire et penser .<br /> Bonne journée...
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