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à demi-mot
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16 novembre 2011

LES NOUVELLES TAXES

Unknown

Comme je vous l’avais promis la semaine dernière je vais vous entretenir aujourd’hui du problème des taxes qui n’arrêtent pas de fleurir en cette période de crise. On peut constater  que notre gouvernement manque singulièrement d’originalité en ce qui concerne celles-ci. J’en prends pour preuve la nième taxe sur le tabac qui prouve que certain de nos dirigeants n’ont rien dans le cigare ou alors qu’ils se les roulent au lieu de tenter de résoudre la crise par des mesures un peu plus efficaces, comme la taxation des transactions financière par exemple. Rappelons que seulement 0,25% de taxe sur chaque transaction rapporterait plusieurs centaines de milliards d’euros dans les caisses de l’état.

Mais puisqu’on est ici pour se détendre un peu, nous allons donc essayer en dérision, d’aider notre cher gouvernement à trouver d’autres idées de taxes.

On pourrait, par exemple :

Taxer chaque connerie de Frederique Lefebvre

Taxer les talonnettes

Taxer les sénateurs qui roupillent

Taxer les parents des redoublants

Après lee cigarettes, taxer les pipes, ça paierait l’entretien du bois de Boulogne

Taxer les gros ils consomment trop c’est mauvais pour la couche d’ozone

Taxer les maigres ils consomment pas assez c’est mauvais pour le commerce

Taxer les fautes dans les textos, sur face book et twitter. ( On pourrait baptiser ça la sainte taxe)

Taxer les pizzas 4 fromages (trois fromage de trop dans une période de crise, c’est pas sérieux)

Taxer les montres à bas prix achetée après 50 ans.

Taxer tous ceux qui l’ont eu dans le cul en 2007 (Oh, pardon, ça c’est déjà fait)

Taxer les handicapés pour qui on est obligé d’aménager des places de parking

Taxer les demandeurs d’emploi

Taxer tous ceux qui regardent TF1 pour atteinte à la sauvegarde des neurones

Taxer les gens qui ont des tics ou le syndrome de la Tourette  et lache des propos incontrôlés du genre « Casse-toi, pauvre con »

Taxer ceux qui se lèvent trop tard (la France ne peut appartenir qu’à ceux qui se lèvent tôt)

Taxer les carrés Hermes et les ronds de chapeaux

Taxer les Japonnais riches et les Russes opulents qui dévalisent... Vuiton

Taxer les promesses politiques non tenues

Taxer les chanteuses aphones

Taxer toutes les péripatéticiennes qui ont fréquenté DSK

Taxer les Dessins animés ( on l’appellerait la Taxe Avery)

Et aussi, taxer les flatulences dans les lieux publics

Vous imaginez ce qu’à elle seule, cette dernière mesure rapporterait à l’état ! Sans compter que ce serait une mesure salutaire pour l’environnement. Mais ne désespérons pas, celle-ci va peut être voir le jour.

En effet, si l'interdiction de fumer dans les lieux publics est effective depuis 2008, il paraît que l'interdiction de parler trop fort dans les restaurants est imminente et que l'interdiction de péter ( le pet nuit gravement à la couche d'ozone) serait, selon des bruits qui courent, à l'étude. Pour l'instant, rien ne s'est échappé du cabinet ...du ministre de l'environnement, mais on peut penser que cette annonce devrait avoir un certain retentissement. Le ministère de l'intérieur (également concerné) sera chargé de mettre en place ( postérieurement) les moyens nécessaires pour les contrôles à effectuer. Dans les milieux bien informés, certaines fuites laissent entendre, qu'une brigade spéciale anti-pets sera créée. Ces fonctionnaires seraient dotés d'un matériel de dernière génération, le para-pet, permettant de contrôler sans être incommodé et seraient équipés d'une matraque spéciale pour les contrevenants, appelée Gaz-trique. Des contrôles inopinés seraient donc mis en place et les amendes pour excès de pets pourraient aller de 50 à 300 euros selon l'état et l’importance de la flatuosité constatée. Ces contrôles, il faut le reconnaître, représentent une véritable prouesse technique, puisqu’il s’agira de mesurer, non seulement la vitesse du pet, (la limite de trois mètres par seconde ne devra pas être dépassée) et, d’autre part, la teneur du gaz en question. Rappelons, puisque cette rubrique a essentiellement vocation culturelle, que le pet est constitué d’environ 59 % d’azote, 20 % d’hydrogène, 9% de gaz carbonique, 7% de méthane, et 4% d’oxygène, exception faite du pet-de-nonne principalement composé de farine et d’œuf. Il s’agira donc de mesurer le taux d’hydrogène sulfuré, principal responsable de la mauvaise odeur, mais qui ne représente seulement qu’1% de la composition. Une formation à l’utilisation de ce matériel ultra sophistiqué est prévue, pour mettre au parfum les futurs contrôleurs.

            Cela dit, avant même que ces mesures ne soient rendues officielles, des critiques se font déjà sentir. Le comité pour le pet dans le monde, dès qu’il a eu vent de l’interdiction envisagée, a essayé de trouver dans les annales de la jurisprudence, le moyen de rendre cette mesure anticonstitutionnelle et prépare une pétition sur le sujet. L’UMP ( l’Union pour le Maintien du Pet), prépare quant à elle des actions commandos, en expliquant que cette décision liberticide est sans fondement et contribuerait à renforcer l’effet de serre… les fesses, ce qui pourrait, dans certains cas, conduire à des explosions non maîtrisées. En tout cas, l’annonce officielle devrait faire l’effet d’une bombe, et ne sera pas exempte de retombées.

          Comment ne pas terminer, concernant cette taxe, par un contrepet qui convient si bien à la gent politique :

« Avant de se méfier de la flatulence du péteur, méfions nous de la pétulance du flatteur ».

Eh oui messieurs dames, cette chasse tous azimuts aux rentrées d’argent dans les caisses si vides qu’elles résonnent beaucoup quand nos ministres raisonnent si mal, est loin d’être terminée, et nous ne sommes pas au bout de nos peines.

                   Il paraît que nos dirigeants s’apprêtent à remettre au goût du jour, pour cet été, la « taxe pique-nique » sur les assiettes en carton et les couverts en plastique. Une taxe sensée toucher ceux qui ne peuvent plus aller au restaurant et porterait d’ailleurs cette injustice dans les deux verbes qui la composent. « Pique » du verbe piquer et « nique » du verbe niquer.

Ou alors nos gouvernants auront-il l’idée de taxer les lunettes. En prélevant un euro par paire ils récompenseraient ceux qui ménagent leur montures. Car le pouvoir actuel ne perd pas de vue son objectif et c’est dans cette optique que la taxation des lunettes sera mise en place, mais certainement pas pour nos beaux yeux ! Il paraît même que ces experts planchent pour savoir comment taxer la deuxième paire gratuite !  La question qui subsiste est la suivante. Va-t-on taxer les lunettes de WC ?  Les professionnel du saint siège s’y opposent farouchement, arguant du fait que dans ce secteur il y a encore pas mal de débouchés.

En conclusion, mes amis, tout conduit à penser que ce n’est pas fini et que nous allons boire la taxe jusqu’à la lie.

 

 

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Commentaires
R
Vaut mieux pas que Fillon lise ton texte, ça risquerait de lui donner des idées ! En tout cas tu m'as drôlement fait rire. Merci pour ce bon moment.
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