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à demi-mot
à demi-mot
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25 mars 2009

PAS SI SIMPLE

Dès lors que je vous vis, j’eus, par excès de zèle
Envie de vous charmer sans retenue aucune
Je bénis que l’amour, ainsi, donna des ailes
Car tels deux tourtereaux à l’instant nous nous plûmes.

Là, je vous invitai, vous semblâtes avoir faim,
De vous connaître un peu je n’avais qu’une hâte
Je vous emmenai donc dans bistrot romain
Un plat de spaghettis entier vous vous tapâtes.

Pour vous émoustiller j’écrivis quelques vers
Que de plaisir intense à les lire nous prîmes !
Nous partageâmes ces facéties littéraires
Et c’est à l’unisson que du poème rimes.

L’endroit était sympa et propice à la fête
Vous glissâtes à l’oreille alors des mots complices
Mais la salle bondée, était bruyante, en fait,
Et il fut impossible, en ce cas, que j’ouïsse.

Je fus très enchanté quand sans façon vous pûtes
Accepter de me suivre en mon humble demeure
Et quand sur mon grand lit, en silence, vous chûtes
En cet instant divin m’habita le bonheur.

Quel talent à ôter tous vos habits vous mites !
Que d’effet sans effet, dès lors, nous nous fîmes !
Dans mes yeux, le désir, rapidement vous vites
Et à l’acte, ferveur, sans aucun mot nous mîmes !

Après quelques baisers il fallut que je susse
Goûter tous les plaisirs auxquels vous m’alléchâtes
A ce jeu, pas ingrate, et afin que je pusse
Profiter de l’extase, alors, vous m’attachâtes.

En amour, c’est un fait, vous étiez une experte
Vous me fîtes prendre un pied, vraiment vous m’épatâtes
Quand vous parlâtes argent, là je compris, inerte
Qui vous étiez vraiment, et que les chèques aimâtes.

Je pris la liberté d’enfin te tutoyer
Légitime apogée après autant d’audace
Tu l’acceptas bien sûr, pendant que je payai,
Il n'aurait plus manqué, qu'après ça, tu grognasses !

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Commentaires
A
Point n'est étonnant que vous putes réussir semblable poésie.
R
un p'tit beaujour en passant<br /> douce journée à toi
Z
Rsylvie, des poches vides....sauf sous les yeux !<br /> <br /> Mère-grand, merci de nous rappeler ces quelques vers d'un maître en matière de facéties littéraires. Ce cher Alphonse tient une place privilégiée dans ma bibliothèque, pas très loin de Dubillard, Dac et Queneau.<br /> <br /> Pour un art poétique <br /> Raymond Queneau <br /> <br /> Prenez un mot prenez en deux<br /> faites les cuir' comme des oeufs<br /> prenez un petit bout de sens<br /> puis un grand morceau d'innocence<br /> faites chauffer à petit feu <br /> au petit feu de la technique<br /> versez la sauce énigmatique <br /> saupoudrez de quelques étoiles<br /> poivrez et mettez les voiles <br /> Où voulez vous donc en venir ? <br /> A écrire Vraiment ? A écrire ?
M
...des souvenirs des déclations d'amour de mon chéri en 1944...et qui m'avaient un peu surprise, mais pas découragée, car il faut de l'humour dans un couple :<br /> <br /> Ah ! fallait-il que je vous visse<br /> Fallait-il que vous me plussiez <br /> Qu'ingénument je vous le disse,<br /> Qu'avec orgueil vous vous tussiez.<br /> Fallait-il que je vous aimasse<br /> Que vous me désespérassiez<br /> Et qu'en vain je m'opiniâtrasse<br /> Et que je vous idôlatrasse<br /> Pour que vous m'assassinassiez<br /> <br /> ...Figurez-vous que j'ai douté longtemps de ce talent...mais je l'ai épousé quand même...Et longtemps après j'ai su que ce n'était pas de lui, mais d'un illustre inconnu pour moi, plein<br /> de talent : Alphonse Allais <br /> <br /> Zigomo...Denis...vous le valez bien ! BRAVO
R
au début je me surpris à fredonner<br /> "félicie aussi"<br /> mais par la suite<br /> <br /> triste sire<br /> qui s'en prend plein la mire !<br /> je vous pleints<br /> de ce chagrin<br /> et de vos poches vides<br /> oui, toutes vos poches.... vides<br /> ____________________________<br /> ok, je sorts !
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