PAS SI SIMPLE
Dès lors que je vous vis, j’eus, par excès de zèle
Envie de vous charmer sans retenue aucune
Je bénis que l’amour, ainsi, donna des ailes
Car tels deux tourtereaux à l’instant nous nous plûmes.
Là, je vous invitai, vous semblâtes avoir faim,
De vous connaître un peu je n’avais qu’une hâte
Je vous emmenai donc dans bistrot romain
Un plat de spaghettis entier vous vous tapâtes.
Pour vous émoustiller j’écrivis quelques vers
Que de plaisir intense à les lire nous prîmes !
Nous partageâmes ces facéties littéraires
Et c’est à l’unisson que du poème rimes.
L’endroit était sympa et propice à la fête
Vous glissâtes à l’oreille alors des mots complices
Mais la salle bondée, était bruyante, en fait,
Et il fut impossible, en ce cas, que j’ouïsse.
Je fus très enchanté quand sans façon vous pûtes
Accepter de me suivre en mon humble demeure
Et quand sur mon grand lit, en silence, vous chûtes
En cet instant divin m’habita le bonheur.
Quel talent à ôter tous vos habits vous mites !
Que d’effet sans effet, dès lors, nous nous fîmes !
Dans mes yeux, le désir, rapidement vous vites
Et à l’acte, ferveur, sans aucun mot nous mîmes !
Après quelques baisers il fallut que je susse
Goûter tous les plaisirs auxquels vous m’alléchâtes
A ce jeu, pas ingrate, et afin que je pusse
Profiter de l’extase, alors, vous m’attachâtes.
En amour, c’est un fait, vous étiez une experte
Vous me fîtes prendre un pied, vraiment vous m’épatâtes
Quand vous parlâtes argent, là je compris, inerte
Qui vous étiez vraiment, et que les chèques aimâtes.
Je pris la liberté d’enfin te tutoyer
Légitime apogée après autant d’audace
Tu l’acceptas bien sûr, pendant que je payai,
Il n'aurait plus manqué, qu'après ça, tu grognasses !