A NOS FRAIS
Tout s’en va à veau l’eau,
Partout on congédie,
Il n’y a plus de « bouleau »
Même dans les scieries !
Et dans les effectifs
Des coiffeurs, on dénombre,
Des plans un peu à tifs
Finissant en coupes sombres !
Nul n’est épargné
Car la crise est de taille
Elle va même laisser
Des « chaumeurs » sur la paille !
Il faut le reconnaître
Le petit menuisier
Ne vend plus de fenêtres
Et pas d’porte à céder.
Et celui qui, sa peine,
N’a jamais ménagé
L’usine de porcelaine
Vient de le limoger.
Des villes, les budgets,
Ont tous été revus
Ainsi les cantonniers
Se trouvent à la rue.
Dans les chantiers navals
Comm’ le vent a tourné
Ils sont aussi pas mal
A être débarqués.
Et ceux qui font leur beurre
Dans les produits laitiers
Ce sont leurs travailleurs
Qu’ils veulent dégraisser.
.........
MAIS certains se débrouillent
Dans les banques, à nos frais,
Même en faisant l’andouille
Pour n’être pas Virés.