TOUS DE CONCERT
Un petit texte à l'occasion de la fête de la musique
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaé
Dans l’orchestre philharmonique
La flûte attirait les regards
C’est vrai qu ‘elle était magnifique !
Bien plus jolie que la guitare.
Les instruments, sans exception,
Etaient tombés amoureux d’elle,
Et ceux qui fermaient leur clairon
Avaient aussi l’béguin pour elle.
Le piano avait la touche,
Mais ce n’était qu’un quart de queue,
Et elle, faisait la fine bouche,
Persuadée de trouver mieux !
Alors, sans tambour ni trompette,
Et pour lui donner la leçon, *
Il charma dame clarinette
Si réputée pour le piston.
C’était compter sans le trombone
Dont l’ire alors fut provoquée
Et qui depuis toujours résonne
Tant il lui était attachée.
Quant au tambour, roulant sa caisse,
Mêm’ s’il n’était pas le plus beau
Pour elle, il tint mêm’ la promesse
D’aller se fair’ tirer la peau !
La flûte ne sachant que faire
Vit un à un les instruments
Ceux à coulisse, les p’tits, les fiers
Et les gros… pas toujours brillants !
Un jour, elle fit même une fugue
le tromblon l’emmena hautbois
ayant l’espoir que se conjugue
le verbe aimer, pour une fois !
Mais elle ne put se décider,
jamais le charme n’opéra,
Ne trouvant pas l’accord parfait
Elle eut le blues, mit les holà.
Entre eux la luth fut terrible
et la jalousie, crescendo
Ne toucha la corde sensible.
Elle, à chacun, tourna le do.
En bref, le soir du grand concert,
Quand ils furent tous réunis
Pour le chef ce fut le calvaire
Une sacrée… cacophonie !